Il faut bien constater que la décarbonisation (réduction de la dépendance au pétrole) est en marche partout sur la planète. Pourquoi en serait-il différent en agriculture? Conséquemment aux récentes positions de l’Union et de certaines de ses fédérations régionales, dont la Mauricie, sur le projet Oléoduc Énergie Est, l’agriculture doit et devra restreindre au minimum sa dépendance aux carburants.
Il est vrai que les alternatives au pétrole en milieu agricole ne sont pas toujours à portée de main. Néanmoins, ne serait-il pas venu le temps d’envisager de nouvelles façons de faire à la ferme quant à la consommation de carburant? Récemment, des portraits de la consommation énergétique, réalisés pour 30 entreprises en Mauricie, ont démontré un potentiel réel d’économie. Celles-ci résident dans l’adoption de nouvelles pratiques de travail du sol, d’entretien des équipements, d’une utilisation optimale des tracteurs, mais surtout d’un changement de mentalité.
Avec les récentes visées du gouvernement du Québec quant à la réduction des hydrocarbures, pourquoi ne pas développer et investir dans la recherche d’innovations énergétiques? Voilà une vraie perspective de développement : une énergie propre au profit d’une agriculture et d’une foresterie pérenne.