L’asclépiade, une culture peu répandue il y a quelques années, est maintenant sur les lèvres de plusieurs producteurs de la Mauricie, particulièrement dans la MRC de Mékinac. Les besoins grandissants, combinés à des avancées importantes concernant les applications de cette plante et des sols propices à sa culture, en font une opportunité intéressante dans le secteur.
En 2013, ces producteurs, réunis sous la Coopérative Monark, s’étaient donné pour objectif la production de 100 hectares de cette soie du Québec. Les besoins actuels sont toutefois 30 fois plus élevés, s’établissant plutôt à 3 000 hectares.
Le succès de cette culture passe entre autres par l’usine de transformation, Industries Encore 3, installée naturellement à Saint-Tite, au cœur de la production. Entre autres, grâce à la fibre obtenue par cette plante, cette entreprise a présenté à la presse en janvier dernier un programme de récupération d’hydrocarbures en cas de déversement accidentel, auquel participent quelques services incendies.
D’autres entreprises en découvrent les propriétés et y voient un marché intéressant. L’asclépiade, considérée comme une mauvaise herbe il n’y a pas si longtemps, s’est soudainement élevée au rang des cultures prometteuses au Québec.