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Retard inacceptable dans l'arrivée des travailleurs étrangers temporaires: les producteurs de pommes réclament une action immédiate

Publié le 27 août 2015 - Écrit par l'UPA

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  • Communiqués

L’Union des producteurs agricoles (UPA) et Les Producteurs de pommes du Québec (PPQ) exigent une action immédiate des autorités fédérales face à la problématique reliée à l’obtention du deuxième permis de travail pour les employés bénéficiant du programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) – volet agricole.

Pour une deuxième année consécutive, les délais de traitement des demandes chez Citoyenneté et Immigration Canada (CIC) sont inacceptables et menacent de nombreuses entreprises pomicoles québécoises.

En effet, environ 15 % de la récolte québécoise pourrait être perdue faute de travailleurs étrangers temporaires, des revenus de 6 à 8 millions de dollars sur lesquels les producteurs ne pourront compter.

Pour certaines entreprises, c’est presque toute la récolte qui est en jeu.

Rappelons que les travailleurs étrangers temporaires œuvrant tout l’été sur les terres agricoles québécoises et désirant prolonger leur séjour pour participer à la récolte des pommes doivent maintenant demander un second permis de travail lorsqu'ils changent d'employeur, ce qui n'était pas le cas auparavant. Or, Citoyenneté et Immigration Canada a annoncé en juillet dernier que le délai de traitement des demandes passerait de 7 à 14 semaines. Ce délai fait en sorte que des travailleurs qui devaient commencer la cueillette à la mi-septembre arriveraient à la ferme trop tard pour la récolte!

Pour l’Union et les PPQ, les autorités fédérales doivent comprendre que la pénurie de main?d’œuvre actuelle dans le secteur agricole rend le recours aux travailleurs étrangers temporaires essentiel à la rentabilité des entreprises. Les délais additionnels n’ont tout simplement pas leur raison d’être, d’autant que les travailleurs sont déjà au Canada, qu’ils détiennent déjà leur vérification de sécurité. D’ailleurs le ministre d’État sortant de l’Agriculture, Maxime Bernier, a reconnu hier que les changements au programme étaient à l’origine des problèmes des pomiculteurs québécois et que la situation serait réglée en priorité. Pourtant, M. Bernier tenait les mêmes propos l’an dernier. Au-delà des déclarations, on s’attend du gouvernement qu’il prenne immédiatement les mesures qui s’imposent.