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Budget fédéral 2017-2018 : le gouvernement canadien peut et doit en faire plus pour le secteur agricole

Publié le 22 mars 2017 - Écrit par Fédération de l’UPA de la Montérégie

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À l’exception d’investissements relativement sobres en recherche et en innovation, le budget fédéral 2017-2018 est nettement en deçà des attentes de l’Union des producteurs agricoles.

« L’agriculture est un fleuron de l’économie canadienne, mais elle a besoin de l’appui des gouvernements. Malheureusement, le soutien offert aux producteurs ne cesse de diminuer depuis 2003, alors que les conditions de production sont de plus en plus risquées et complexes. Le gouvernement canadien peut et doit en faire plus pour le secteur agricole », a déclaré le président général de l'Union, Marcel Groleau.

D’un bout à l’autre du pays, ce sont environ 295 000 personnes qui oeuvrent en production agricole, dont près de 20 % au Québec. Pour maintenir cet apport économique et en assurer la croissance, il importe de réinvestir dans la gestion des risques. Un filet de sécurité du revenu offrant un horizon de stabilité ainsi qu’un soutien suffisant, concurrentiel et prévisible est nécessaire pour stimuler les investissements dans les entreprises agricoles.

Or, le budget 2017-2018 ne donne aucune information sur le financement du prochain Cadre stratégique sur l’agriculture (Cultivons l’avenir 3), ratifié dès juillet prochain avec les provinces et territoires pour la période 2018-2022. « Ce silence laisse les producteurs agricoles canadiens dans le flou, au moment où ils ont plutôt besoin d’un signal clair de leurs gouvernants. Espérons que les budgets seront au rendez-vous l’an prochain et à la hauteur des besoins », a ajouté M. Groleau.

Soulignons finalement que le budget 2017-2018 est muet quant aux compensations promises en novembre dernier aux producteurs laitiers et fromagers, en marge de l'Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l'Union européenne.